Par Nicolas Walder, conseiller national

Les Vert.e.s se sont immédiatement joint.e.s aux milliers d’ONGs, d’entrepreneur.euse.s et de bénévoles en soutenant cette initiative tellement évidente.

D’autant plus évidente que notre pays est particulièrement concerné, lui qui, par sa politique fiscale agressive, détient un des ratios de multinationales rapporté à sa population le plus élevé au monde.

C’est pourquoi, alors que les cadres juridiques évoluent rapidement en Europe où des multinationales font actuellement l’objet de procès pour leurs agissements dans des pays tiers (GB, F, NL,…), la Suisse ne doit plus rester aveugle face aux crimes commis par de sociétés qu’elle abrite.

Car cet aveuglement a un coût.

Il a un coût humain lorsque les pesticides de Syngenta intoxiquent les paysan.e.s et leurs enfants dans le district de Yavmatal en Inde.

Il a un coût écologique car les dégâts environnementaux commis contre les forêts tropicales, la biodiversité et les océans ont des conséquences directes sur notre espace vital.

Il a un coût économique, faussant la concurrence au détriment des milliers d’entreprises qui ont choisi d’être éthiques et responsables.

Et enfin il a un coût d’image pour notre pays, berceau des Conventions de Genève et siège du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Devant l’impuissance de nombreux Etats face aux ressources disproportionnées des multinationales occidentales, il appartient bien aux pays riches, dont la Suisse fait partie, d’offrir aux victimes de ces actes délétères la possibilité de faire valoir leurs droits.

Le 29 novembre, vous aurez l’occasion de mettre fin aux zones de non-droits dont bénéficient les multinationales basées en Suisse.

Merci de voter et faire voter vos proches afin que le OUI pour cette initiative salutaire soit MASSIF !