Par Adrienne Sordet et Philippe Poget, député·e·s au Grand Conseil et représentant·e·s des Vert·e·s au comité unitaire genevois OUI à l’initiative pour l’interdiction des pesticides de synthèse.

Le 13 juin, nous votons pour interdire l’utilisation des pesticides de synthèses. Ces produits ont des effets néfastes sur les paysan·n·e·x·s, l’environnement et la santé.

Ils détruisent la biodiversité, impactent la faune du sol, et par extension, la fertilité des sols. Or, la qualité du sol, premier facteur de production, est un enjeu essentiel dans le cadre de la sécurité et de la souveraineté alimentaire. Aussi, les effets de ces produits sur la faune et la flore touchent l’ensemble de la chaîne alimentaire, notamment les insectes, auxiliaires et pollinisateurs essentiels.

Interdire les pesticides de synthèse, c’est renforcer la biodiversité et rendre nos agro-écosystèmes plus résilients.

Les pesticides ont des impacts reconnus sur notre santé, encore aggravés par l’effet « cocktail » lorsqu’ils sont combinés. On les trouve dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous mangeons.

Interdire les pesticides de synthèse, c’est préserver notre santé.

Aujourd’hui, les 7000 fermes biologiques qui produisent déjà sans pesticides nous prouvent qu’il est possible de se passer de l’agro-business.

Interdire les pesticides de synthèse, c’est recréer un système qui permet l’indépendance aux paysan·s en les remettant au centre de notre société, ce à travers des prix rémunérateurs et des circuits courts.

Pour un changement de paradigme, une production respectueuse des paysan·n·e·x·s, de notre santé et de l’environnement, OUI le 13 juin prochain!