[QUE] concernant la féminisation des noms de rues
Marjorie de Chastonay
Question urgente écrite déposée par Marjorie de Chastonay en novembre 2022
Texte complet: QUE 1834
Exposé de la question:
Les différentes formes de sexisme vécues à répétition dans l’espace
public et les violences symboliques ont un impact fort sur la vie des femmes
et leur citoyenneté. Agir sur l’espace public et la manière dont il est pensé et
aménagé permet de rendre la ville plus accueillante et inclusive, pour tous et
toutes. L’invisibilité des femmes dans l’espace public se manifeste
notamment à travers la sous-représentation des femmes dans les noms de rues
attribués à des personnes. Suite au projet 100Elles*1, la motion M 2536
« Pour une reconnaissance dans l’espace public du rôle joué par les femmes
dans l’histoire genevoise », a été acceptée par le Grand Conseil en juin 2019 ;
elle demandait le changement de dénomination de 100 rues genevoises dans
un délai de trois ans.
Ce délai étant passé, je prie le Conseil d’Etat de bien vouloir répondre aux
questions suivantes :
- Combien de rues ont été (re)nommées avec des noms de femmes ces
trois dernières années ? Combien avec des noms d’hommes et combien
avec des noms neutres ? - Combien de communes sont concernées par de nouveaux noms de rues
féminins ? - Combien de propositions de noms de rues féminins ont été faites par des
communes et combien ont été refusées ? Et pour quelles raisons ? - Combien de noms masculins ou neutres ont été refusés ?
- Outre l’envoi d’une lettre encourageant les communes à proposer des
noms de personnalités féminines, qu’est-ce que le Conseil d’Etat a mis
en place afin de faciliter la tâche des communes ? - Quel appui méthodologique leur a été fourni ?
- Le canton a-t-il créé une liste de personnalités féminines éligibles, selon
les critères du RNGAB, par commune ?