Malgré un résultat positif à Genève, les Vert-e-s déplorent vivement le refus de la population suisse de l’Initiative pour la biodiversité. Ce résultat constitue un signal néfaste en matière de la protection de l’environnement dans notre pays. En revanche, le parti se réjouit du rejet de la réforme antisociale de la LPP. Au niveau cantonal, la formation des enseignant-e-s à 4 ans est maintenue, ce qui constitue un message fort en faveur de la qualité de notre système de formation. Finalement, les Vert-e-s saluent le rejet de la loi sur « l’outil de travail » qui aurait bénéficié à une vingtaine de personnes aisées uniquement et non à l’immense majorité des entrepreneur-euse-s dans notre canton. 

Les Vert-e-s regrettent le rejet de la population suisse de l’Initiative Pour la biodiversité. Ce résultat est un signal néfaste en matière de la protection de l’environnement dans notre pays. L’extinction des espèces se poursuit inexorablement avec la disparition des milieux naturels. Plus d’un tiers des espèces animales et végétales sont menacées en Suisse et depuis 1900 notre pays a perdu près d’un cinquième de sa superficie en milieux naturels riches en espèces (prairies sèches, zones alluviales et marais). Cette initiative visait à inverser la tendance et ancrer dans la Constitution fédérale une protection renforcée de la biodiversité, en lui mettant à disposition davantage d’espaces et de moyens financiers. Il s’agit d’une occasion manquée de rappeler qu’une nature saine est vitale pour la population : elle nous permet de produire des aliments, nous protège contre certains dangers, tels qu’avalanches ou inondations et contribue à nous adapter au réchauffement climatique. Les Vert-e-s se réjouissent en revanche de l’acceptation de l’initiative au niveau genevois, prouvant une nouvelle fois la position avant-gardiste de notre canton. 

En revanche, le parti se félicite du rejet de la réforme antisociale de la prévoyance professionnelle (LPP). Avec la proposition de la majorité de droite du parlement fédéral, les assuré-e-s risquaient de subir une baisse supplémentaire de leur rente pouvant atteindre 3200.- par an, tout en versant chaque année 2,1 milliards de francs en plus aux caisses de pensions. En plus, la réforme ne prévoyait quasiment pas d’amélioration pour les personnes ayant des bas salaires ou travaillant à temps partiel. Les Vert-e-s appellent les chambres fédérales à ouvrir la voie à un nouveau projet, qui stabilise réellement les finances du 2e pilier et améliore les rentes de celles et ceux qui en ont le plus urgemment besoin.

Au niveau cantonal, les Vert-e-s se réjouissent du refus de la modification de la loi sur l’instruction publique (LIP) qui visait à diminuer la formation des enseignant-e-s du primaire à 3 ans au lieu de 4 ans actuellement. Cette loi constituait une attaque directe au métier d’enseignant-e en voulant niveler par le bas la qualité de la formation. En plus, elle aurait supprimé le statut d’enseignant-e généraliste (de 1P à 8P) et privé le canton de Genève de subventions fédérales car la formation sortirait du cursus universitaire.

Enfin, les Vert-e-s saluent le rejet de la modification de la loi sur les personnes physiques concernant l’outil de travail. On appelle « outil de travail » le capital investi par des entrepreneur-euse-s dans leur propre entreprise. Or, ce capital est aujourd’hui doublement taxé. Toutefois, au lieu de s’attaquer véritablement à ce problème, cette loi soutenue par la majorité de droite du parlement visait à créer un nouveau privilège fiscal qui aurait bénéficié à une vingtaine de personnes parmi les plus aisées du canton. Les Vert-e-s proposent de revenir prochainement au Grand Conseil afin de supprimer cette injustice fiscale pour les petit-e-s entrepreneur-euses.