Biographie express

Economiste de formation, j’ai travaillé pour la Confédération et les Nations Unies dans la protection de l’environnement. J’ai siégé au Grand Conseil de 2009 à 2018. Je suis magistrate à la Cour des comptes depuis 2019.

Par Sophie Forster Carbonnier, magistrate à la Cour des compte et candidate à la candidature à sa réélection

Chères Vertes, Chers Verts,

Il y a bientôt 6 ans que vous m’avez accordé votre confiance pour vous représenter à la Cour des comptes et aujourd’hui je la sollicite à nouveau pour un deuxième et dernier mandat. Ces années passées à travailler à la Cour m’ont passionnée et encore davantage convaincue de la contribution que cette entité peut apporter à l’amélioration de l’action de l’État.

Depuis sa création, l’activité de la Cour n’a cessé de se développer au gré des nouvelles missions qui lui ont été confiées, à savoir la révision des comptes de l’État et l’évaluation des politiques publiques. Elle doit également évoluer pour répondre aux nouveaux défis de l’action publique, en particulier ceux en lien avec la transition énergétique et développer l’audit de durabilité. Je voudrais donc pouvoir porter encore certains développements de la Cour.

Avec la maturation observée des systèmes de contrôle interne, la Cour s’oriente davantage vers l’audit de performance. C’est d’ailleurs une tendance observée dans la plupart des instances supérieures de contrôle. L’amélioration de la performance des entités publiques concourt à une utilisation plus efficace des ressources et à la pérennité des prestations offertes. Dans ce contexte, la transformation numérique de l‘État joue un rôle essentiel. Elle doit permettre en particulier d’améliorer les prestations pour la population genevoise et le fonctionnement des administrations. La Cour doit soutenir les processus de réforme en s’assurant que les facteurs de succès de cette transformation sont en place.

De même, l’action de la Cour a pour but d’encourager une meilleure cohérence entre les politiques publiques et à davantage de coordination entre départements. Elle se doit aussi de favoriser le rapprochement des administrations avec la population.

Pour la première fois de son histoire, la Cour a mené à bien un audit en commun avec nos collègues français et vaudois en 2023. Je souhaite développer ces collaborations, car des solutions concertées dans le Grand Genève doivent être mises en œuvre. Des évaluations communes futures pourraient porter sur des enjeux environnementaux, comme la gestion de la qualité des eaux.

Enfin, il est important que la Cour soit aussi un outil à disposition des élu-e-s (tant des exécutifs que des législatifs). Je les encourage donc à solliciter la Cour pour réaliser des évaluations de politiques publiques ou des missions de conseil.

C’est donc avec enthousiasme que je présente donc ma candidature à la Cour des comptes.