Par Umberto Bandiera, membre du Comité des Vert-e-s Ville de Genève et secrétaire syndical au syndicat SIT

Alors que les signaux d’une reprise économique se multiplient au niveau national, les efforts consentis durant la crise par les salarié-e-s des branches essentielles, de la construction et de l’industrie doivent être enfin reconnus. Il est donc temps d’exiger une revalorisation substantielle des salaires en 2022 !

Dans les secteurs du gros-œuvre, des parcs et jardins, du second-œuvre, de la métallurgie du bâtiment ou encore des échafaudages, les travailleurs-euses triment par tous les temps. Exposé-e-s aux intempéries, aux chutes de neige, aux grands froids et aux canicules, ils-elles mettent gravement en danger leur santé et leur sécurité depuis de trop nombreuses années sans qu’aucune solution de protection ne leur soit proposée. Notre santé n’a pas de prix ! Les travailleurs-euses exigent la création d’un fonds intempéries-canicules financé par l’Etat et les associations patronales.

Nous vivons une crise grave et multiforme – sanitaire, sociale, économique, climatique – aux conséquences dévastatrices. Pour éviter la précarisation de la population, le chômage de masse, la relance de l’économie au détriment du climat ou le report de charge sur les femmes ou les plus précaires, nous proposons la création de « 1000 emplois » par an dans les domaines sanitaires, sociaux et de la transition écologique ainsi que l’encouragement à la réduction de la durée du travail sans réduction de salaire de 41 à 32 heures hebdomadaires d’ici à 2030.

Venez nombreuses et nombreux à manifester, sans nous pas de reprise ! 

Rendez-vous le 30 octobre à 13h, place Lise-Girardin (anc. 22-cantons). Toutes informations ICI