Pour le second tour de l’élection complémentaire au Conseil d’État, l’UDC a rebaptisé sa liste « Alliance de droite et de centre droit », alors même que les partis du centre ont choisi de ne pas soutenir le candidat UDC au deuxième tour, en accordant la liberté de vote. Cette opération de tromperie vise à semer la confusion et à faire croire à un soutien qui, en réalité, n’existe pas. 

Parce qu’elle sait que ses positions d’extrême droite ne peuvent pas rassembler, l’UDC de Lionel Dugerdil choisit de tromper en usurpant le label du centre pour masquer son isolement et induire les électrices et électeurs en erreur. Dans un débat démocratique, on assume ce que l’on est et qui nous soutient. Repeindre une liste ne crée pas une alliance. 

La transparence est une condition de la confiance démocratique. Les intitulés de listes ne doivent pas servir d’outils de camouflage partisan. Nous continuerons de défendre une campagne honnête, des engagements vérifiables et une information loyale des citoyennes et citoyens. 

Le second tour doit se jouer sur de vrais choix : quel projet pour Genève, quelle vision de la société ? Celles de l’alliance Vert-e-s et du Parti socialiste, et de leur candidat Nicolas Walder, sont connues : justice sociale, transition écologique et dialogue. 

Les électrices et les électeurs ont droit à un scrutin sans faux-semblants.