Dilara Bayrak

La crise de la COVID-19 ayant ralenti les travaux du Grand Conseil, les comptes 2019 ont été traité pendant cette session d’août 2020. Alors que les états financiers individuels et consolidés ont été accepté avec entrain, nous avons été plus critique au niveau du rapport de gestion du Conseil d’Etat.

Dans l’ensemble, le groupe des Vert.e.s a regretté le manque d’ambition du Conseil d’Etat relativement aux objectifs environnementaux. Les Verts et les Vertes estiment que la gestion 2019 montrent des pistes intéressantes et essentielles mais nettement insuffisantes. Ayant conscience que les comptes ne sont qu’un reflet des moyens qui ont été accordé au Conseil d’Etat lors du budget, le groupe des Vert.e.s a préféré s’abstenir lors du vote du rapport de gestion. En effet, il est difficile d’en tenir rigueur au Conseil d’Etat alors que nous savons que les moyens pour parvenir à ces buts n’ont pas été accordé par la majorité de droite du Grand Conseil lors du vote du budget.

Concernant les chèques de consommation locale, nous avons défendu que l’objectif d’un tel système ne doit pas être d’augmenter la consommation, mais de la réorienter vers d’avantage de localité et d’éthique.

Le groupe des Vert.e.s a également voté, avec l’ensemble des député.e.s, les différents objets traitant de la protection des mineurs à Genève. La motion demandant une réforme du système du SPMi a été acceptée à l’unanimité du Grand Conseil.

Un autre sujet d’importance a été l’accord historique entre la majorité des partis concernant l’art. 4a LGZD, soit la répartition des types de logement en zone de développement. Il est évident que la question du logement est problématique à Genève, mais nous avons été satisfait.e.s du compromis qui a pu être trouvé. Nous espérons, que grâce à cette modification, les coopératives d’habitation pourront être plus présente sur le territoire genevois car la part cumulée du locatif libre et du logement d’utilité public passe du minimum de 15% à 66%.

Pour finir, le rapport du Conseil d’Etat sur la motion 2610 concernant la fin du dumping Dnata a été renvoyé à l’expéditeur. Même si les Vertes et les Verts ont été satisfait.e.s qu’une enquête de l’OCIRT soit menée, nous souhaitons que le Conseil d’Etat puisse agir et réagir de suite au vu de l’urgence de la situation, ce qu’il semble ne pas vouloir faire.