Au cours de leur Assemblée Générale du lundi 26 novembre, les Jeunes Vert-e-s Genève (JVGe) ont pris position pour les votations du 10 février prochain. Les JVGe recommandent à l’unanimité de voter OUI à l’initiative fédérale « Stop mitage » ainsi qu’aux initiatives cantonales « Pour le remboursement des soins dentaires » et « Pour une caisse d’assurance maladie et accidents genevoise publique et à but social ». Après avoir soutenu le référendum cantonal, les JVGe confirment leur refus de la loi sur la laïcité de l’État.

Chaque jour en Suisse, c’est l’équivalent de huit terrains de football qui sont bétonnés de manière irréversible. Le mitage du territoire représente donc une course effrénée du béton contre les sols, l’agriculture et la qualité de vie. Ce processus, fruit de l’activité humaine, a de graves conséquences : il réduit nos terres agricoles, défigure nos paysages, détruit notre biodiversité, augmente le trafic et porte atteinte au climat. En proposant une direction claire – à savoir de ne pas construire partout – et en faisant la promotion des quartiers durables, l’initiative permet de poser les bases solides vers un aménagement durable et responsable du territoire. Et ce, dans le but de répondre aux enjeux sociaux, écologiques et économiques de demain.

Au niveau cantonal, le soutien unanime des JVGe aux initiatives « pour le remboursement des soins dentaires » et « pour une nouvelle caisse d’assurance maladie et accidents genevoise publique » veut envoyer un signal fort. La politique de santé actuelle qui précarise et stigmatise ne peut plus durer. Il n’est pas acceptable que dans un Canton aussi développé que le nôtre, de plus en plus de Genevois.es doivent renoncer à des prestations élémentaires pour des raisons financières. Voter OUI à ces deux initiatives cantonales revient donc à soutenir le principe fondamental d’accès aux soins pour chacun.e.

Après avoir soutenu le référendum cantonal, les JVGe recommandent de voter NON à la loi sur la laïcité de l’État. Cette loi, qui interdirait aux membres des législatifs communaux et cantonaux de porter un signe religieux, crée un mélange des genres dangereux puisque ces élu.e.s représentent la population et non l’État. De plus, la loi soumise en votation vise injustement certaines minorités en se basant sur le caractère ostentatoire des signes religieux. Cette atteinte à la liberté de croyance doit donc être revue et corrigée afin de ne porter atteinte à aucune minorité.

Pour plus d’informations :

Sophie Desbiolles, co-présidente des JVGe

Valentin Dujoux, co-président des JVGe