OUI à la loi sur l’énergie. Pour la stratégie énergétique 2050

La Stratégie énergétique 2050 qui est au cœur  du programme des Verts s’articule autour de trois axes : la réduction de la consommation, le développement des renouvelables et la sortie du nucléaire, soit les éléments essentiels pour assurer une réelle et durable transition énergétique. En effet, l’énergie la plus écologique est celle que l’on ne consomme pas. Ainsi, la première démarche du tournant énergétique est de réduire la consommation en économisant de l’énergie et en augmentant l’efficacité. Tirer notre énergie de ressources telles que l’uranium, le pétrole, le gaz ou le charbon n’est pas durable. Ces ressources sont non seulement limitées mais représentent une menace pour la population, la nature et le climat via leurs productions, leurs consommations et leurs émissions CO2. C’est pourquoi l’approvisionnement doit viser rapidement d’être 100% renouvelable. Les centrales nucléaires sont quant à elles dangereuses et le problème des déchets nucléaires reste une épée de Damoclès sur les générations futures partout dans le monde. La stratégie énergétique 2050 va dans une juste direction et reçoit le soutien total des Verts même si elle ne prévoit malheureusement aucune échéance concrète pour débrancher les centrales nucléaires. Les Verts poursuivront donc ce combat engagé avec l’initiative « Pour la sortie programmée du nucléaire » rejetée à une faible majorité en novembre dernier. Pour rappel, à Genève, l’initiative obtenait 60% de oui, démontrant l’opposition claire de la population à cette énergie dépassée, onéreuse et surtout dangereuse, confirmant sa confiance dans les politiques économique et énergétique proposées par les Verts.

 

OUI à la loi sur les transports publics. Développer les TPG en les dotant de nouvelles recettes

La baisse de subvention pour les TPG, voulue par la majorité de droite depuis les élections de 2013, couplée à la diminution des prix du billet, liée à l’acceptation de l’initiative 146, ont provoqué un manque à gagner sans précédent pour les TPG. Alors que de 2002 à 2014, sous l’impulsion des magistrat-e-s Vert-e-s, l’offre de Transports publics à Genève a connu une progression historique de 100%, elle a diminué de 4% entre 2014 et 2016, avec l’instauration d’une politique hostile aux TPG. Si nous n’inversons pas la tendance, on pourrait même s’acheminer vers une baisse de 6% de l’offre d’ici 2018 ! Et ce alors même que la mise en place du Léman Express et la lutte contre les embouteillages et le trop plein de véhicules motorisés demanderont au contraire des moyens supplémentaires.

Si les Verts regrettent le manque d’engagement  du ministre  des transports publics ainsi que le manque de moyens alloués par le Grand Conseil aux TPG, ils ne peuvent pas cautionner la politique du pire qui vise à priver les TPG de 13 millions de recettes indispensables à leur bon fonctionnement. Pour les Verts, soutenir aujourd’hui cette loi, qui accompagne une hausse raisonnable des tarifs à une augmentation de la subvention, c’est avant tout doter les transports publics de 13 millions supplémentaires afin de rendre possible le développement nécessaire de l’offre de plus de 3%.

Les Verts ne peuvent pas cautionner un référendum qui, s’il part d’un bon sentiment, soit rendre moins cher l’accès aux Transports publics, aurait comme conséquence première de mettre en péril non seulement le développement mais aussi le fonctionnement des TPG. Et les premières mesures envisagées en cas d’acceptation du référendum sont déjà annoncées, comme par exemple la suppression d’un tram sur deux entre les Augustins et Carouge.

Sachant également qu’une baisse de l’offre entrainera immanquablement un report sur le trafic motorisé individuel, les Verts ne peuvent pas cautionner un référendum qui péjorerait encore un peu plus la qualité de vie des habitant-e-s des quartiers les plus populaires de notre canton.

Notons enfin que la proposition est très loin de revenir aux tarifs d’avant l’initiative 146. Concrètement, la proposition majore par exemple la course simple de 20 centimes et l’abonnement mensuel junior et senior de 4 francs. L’abonnement annuel adulte passerait lui de 500 à 550 francs. En comparaison suisse, Lausanne, Bâle, Berne et Zurich demandent aujourd’hui respectivement 720, 760, 770 et 756 francs pour l’abonnement annuel.

OUI à l’initiative pour le développement de la MIA. Pour le soutien aux associations

Les objectifs de cette initiative sont pleinement soutenus par les Verts : assainissement des bâtiments, mise en conformité au label Minergie, amélioration des bureaux et salle de conférences, soit un service essentiel aux associations genevoises. Les collectivités publiques sont propriétaires de ces parcelles, il parait juste que ce soit à elles de financer tant leur entretien que leur valorisation. Les Verts ont toujours considéré la vie associative comme indispensable au bon fonctionnement de notre canton et qu’il est de la responsabilité des collectivités publiques d’offrir les espaces et moyens nécessaires aux associations afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle en faveur de la cohésion sociale. C’est pourquoi nous estimons que la Maison des associations mérite tout notre soutien, au même titre que des équipements sportifs ou culturels.

Contacts 

Nicolas Walder, Président des Verts genevoises, 079 550 05 13

Frédérique Perler, Vice-présidente des Verts genevois et députée, 076 693 58 76

Mathias Buschbeck, député, 076 341 41 02