Par Léo Bouvier, co-secrétaire général des Vert.e.s genevois.es

En marketing, un slogan est une formule frappante qui vise à faire « acheter » un produit. Et bien qu’achète-t-on pour ces élections fédérales ? Des slogans d’une banalité crasse (« avancer ensemble ». Vers quoi ? Un mur ?), d’autres qui empestent la rhétorique populiste usuelle (« vous en avez marre ». Oui, marre de ce parti), en passant enfin par des formules un peu ésotériques (« le renouveau ». Plutôt incongru pour un parti âgé de 150 ans). Au final, c’est assez consternant de voir que ces partis situés à droite de l’échiquier politique semblent sourds face aux revendications des Suissesses et des Suisses.

2019, c’est l’année du climat, avec des centaines de milliers de jeunes et de moins jeunes qui ont pris la rue pour exiger une réponse concrète à l’urgence climatique.

2019, c’est l’année féministe avec en point d’orgue la Grève du 14 juin durant laquelle plus de 500’000 personnes ont crié leur impatience face à un système patriarcal suranné.

2019, c’est l’année de la lutte contre le populisme, où partout dans le monde comme en Suisse, des individus luttent quotidiennement contre les Bolsanero, Trump ou Salvini dont les actes visent uniquement à regarder le monde brûler.

Que font concrètement ces partis sur ces trois sujets de sociétés ? Des petites annonces électoralistes d’un côté et de l’autre, ils rédigent des accords de libre-échange néfastes pour l’humain et le climat et refusent, voire s’abstiennent sur toute avancée en matière d’égalité salariale.

Le 20 octobre, votons pour un parti qui s’engage depuis des décennies pour le climat, l’égalité et l’ouverture au monde. Votons Vert car il s’agit de notre avenir, tout simplement.