Candidat au Grand Conseil

En bref

Russin, 64 ans, docteur en sciences, conseiller scientifique à l’office de l’environnement. Conseiller municipal pour Demain Russin, membre du conseil de la Fondation Pacifique. Je m’engage pour l’environnement, la lutte contre la pauvreté à Genève et partout dans le monde, ainsi que contre toute forme de dogmatisme ou d’extrémisme.

Nous allons au-devant de temps difficiles durant lesquels les tensions vont s’exacerber et les positions se radicaliser. Les changements indispensables dans nos modes de vie ne se feront pas sans mal. Les valeurs fondamentales du vivre ensemble que sont l’empathie, l’entraide, l’écoute ou le respect, tant de la nature, des animaux de rente que des êtres humains dans toute leur diversité devront plus que jamais être cultivées. Au niveau politique aussi, j’imagine un dialogue constructif, seul à même de façonner le nouveau récit collectif susceptible de nous sortir de l’ornière dans laquelle l’humanité s’est fourrée.

J’ai dédié toute ma vie à la protection de l’environnement. A 16 ans déjà, je collectais des signatures pour l’initiative fédérale contre les poules en batterie. Pendant 17 ans, à la tête de l’office cantonal de l’environnement, j’ai pu initier et conduire de multiples projets novateurs en appliquant les valeurs que je préconise. Désormais au seuil de la retraite professionnelle, je n’imagine pas rester sans rien faire.

Je veux m’engager pour une écologie éclairée qui s’attaque en priorité aux problèmes les plus importants et les plus urgents, à savoir ceux qui concernent les limites de notre planète. Il s’agit de déconstruire les discours simplistes et sceptiques des différents lobbies jaloux de leurs prérogatives. La sobriété ne signifie pas le retour à la bougie, mais pour y arriver, il va falloir trouver des chemins, d’entente avec les milieux concernés.

Inteview

  • Ton premier souvenir politique ?

La fondation du PEG en 1983 et Laurent Rebeaud qui devient Conseiller national et premier président des Verts suisses.

  • L’écologie c’est…

La prise en compte des limites physiques dans la réalisation d’un monde de bien-être et de partage.

  • Pourquoi défendre les idées vertes au Grand Conseil ?

Elles sont les plus à même de créer une société égalitaire et respectueuse des êtres humains et de la nature.

  • Tu rencontres un génie et tu as un vœu, que lui demandes-tu ?

De neutraliser notre striatum, responsable de tous les excès.