Très loin de mettre en œuvre la loi sur la mobilité, plébiscitée par la population il y a plus d’un an, le Conseiller d’Etat Luc Barthassat préfère mettre les bâtons dans les roues des transports publics et des piétons : ouvrir les voies TPG aux deux-roues motorisées, c’est entraver la circulation des bus et promouvoir un moyen de transport polluant et bruyant. Tolérer le parking des deux roues-roues motorisées sur le trottoir c’est entraver la sécurité des piétons, déjà parents pauvres d’aménagements!

Les Verts ont toujours tenu ce discours et défendu la promotion de la mobilité douce et des transports publics.Des alternatives aux deux-roues motorisées existent, comme les transports publics, la marche, le vélo ou le vélo électrique.

Pour rappel, les transports publics genevois sont déjà les plus lents de toute la Suisse. Notre canton détient le triste record de la vitesse commerciale la plus basse de Suisse : avec sa moyenne de 15.2 km/h, Genève occupe la dernière place des 53 villes suisses évaluées. Pour comparaison, voici les résultats de quelques autres grandes villes : Bâle-sud 24 km/h, Neuchâtel 21.4 km/h, Berne 19,9 km/h, Lausanne 17 km/h.

Pendant ce temps à Genève, les normes en matière de pollution de l’air et de bruit sont régulièrement dépassées, aux dépends de la santé de la population. Il est grand temps d’inverser cette orientation politique néfaste pour les habitantes et habitants du canton et pour l’environnement.

  • Une augmentation de la vitesse commerciale des transports publics de 10% se traduit en une augmentation de la cadence de 10%, avec le même nombre de chauffeurs et le même matériel roulant.
  • Plus de passagers dans les transports publics signifie moins d’automobilistes sur les routes. Sur un réseau routier proche de la saturation, même une légère baisse du nombre de véhicules peut provoquer une amélioration sensible de la fluidité du trafic.
  • Réduire le trafic motorisé individuel, particulièrement au centre de l’agglomération, réduit les nuisances et la pollution et augmente la qualité de vie des citadines et citadins. Ces derniers renoncent de plus en plus à leur propre voiture et demandent des transports publics performants.