Maryam Yunus Ebener

Candidate à la présidence des Vert-e-s genevois-es

Chères Vertes, Chers Verts,

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me porte candidate à la présidence des Vert-e-s genevois-es.

Depuis mon adhésion au parti, en 2003, la température moyenne cantonale a augmenté de plus d’un degré, Genève a vu sa population s’accroître de 100’000  habitant-e-s, autant de postes de travail supplémentaires ont été créés, le flux du trafic pendulaire motorisé a augmenté de 20%.

En constatant ces chiffres, on pourrait les penser désastreux en termes de préservation de la nature accélérant, de fait, la disparition des campagnes et l’effacement progressif du monde sauvage.

Pourtant, les études montrent qu’en dépit de la croissance économique, un équilibre entre urbanisation, agriculture et nature a su être préservé. Par exemple, de nombreuses espèces menacées se sont maintenues à Genève voire ont vu leur effectif augmenter, à l’image du lièvre ou des chouettes chevêches. Contrairement à d’autres régions de notre pays, les rivières renaturées du canton n’ont pas inondé les habitations.

Ces développements positifs sont le fruit du travail précurseur des Vert-e-s genevois-es, dans les parlements, les exécutifs et sur le terrain. Grâce aux compétences de nos membres et à leur engagement, notre parti a su anticiper et orienter le développement de notre canton en encourageant avec pragmatisme les actions pour promouvoir un mode de vie durable à tout niveau et à tout échelon.

Aujourd’hui, il est essentiel de poursuivre notre lutte pour préserver notre environnement, pour maintenir une qualité de vie pour nos concitoyen-ne-s, pour préserver et renforcer la justice sociale, pour favoriser l’économie circulaire, vous l’aurez compris : nous devons agir pour les générations futures.

Le réchauffement du climat s’accélère, le modèle d’une société ouverte sur le monde et basée sur la défense des droits humains est remis en cause par nos adversaires politiques. Oui, les défis sont nombreux et bien du travail reste à accomplir !

A l’image de notre programme, nos réflexions et nos actions doivent se focaliser sur la réduction de l’impact écologique de notre activité économique et de notre consommation, et non sur l’évolution démographique. En même temps, nous devons renforcer notre résilience et adapter nos villes et campagnes aux effets du dérèglement climatique et préserver la biodiversité.

La clé de la réussite réside dans l’intelligence collective du parti. Les échanges, controversés ou pas, les débats d’idées amèneront des projets plus aboutis, plus matures et certainement plus efficaces que la somme des certitudes individuelles. Je crois en la force du groupe et je suis convaincue que c’est ensemble, ralliés par notre cause commune, que nous arriverons à façonner une société plus juste et plus inclusive.

Nous devrons donc prendre le temps. Prendre le temps de nous rassembler de manière à faire remonter en toute transparence les préoccupations du terrain. Prendre le temps d’écouter, nos membres, nos partenaires, la population. Prendre le temps de communiquer sur les nombreuses actions positives qui sont entreprises partout où les Vert.e.s agissent.

Si vous m’accordez votre confiance, soyez certain-e-s, chères Vertes, cher Verts, que je saurai valoriser votre investissement et nos succès futurs.