Par Nicolas Walder et Delphine Klopfenstein Broggini, élu-e-s au Conseil national

Face à la situation humanitaire catastrophique à Gaza, les VERT-E-S appellent à un cessez-le-feu immédiat et à un respect inconditionnel du droit international humanitaire. Les attaques militaires sur la bande de Gaza, dont le gouvernement nationaliste de droite de Netanyahu est responsable, ont jusqu’à présent coûté la vie à plus de 30’000 personnes, en majorité des civil-e-s. D’innombrables autres sont blessées, en fuite, touchées par la faim et privées de soins médicaux suffisants. Cette situation est insoutenable. Les VERT-E-S condamnent les attaques continues et jugent inacceptable la passivité du Conseil fédéral. Il doit s’assurer de la suspension de toute collaboration militaire avec Israël et user de tous les moyens diplomatiques et de son rôle au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour s’engager en faveur d’un arrêt immédiat des combats, d’un respect inconditionnel du droit international humanitaire et d’un processus de paix durable au Proche-Orient.  Les VERT-E-S exigent aussi que les otages encore aux mains du Hamas soient libéré-e-s immédiatement et sans condition et que la Suisse s’associe aux sanctions à l’encontre des colons israéliens violents en Cisjordanie.

Ces revendications ont fait l’objet de textes déposés au Conseil national à côté de plusieurs autres interventions, en particulier les demandes au Conseil fédéral d’agir pour que la justice internationale puisse enquêter et traduire les responsables de crimes de guerre devant la Cour, de délivrer des visas humanitaires pour les enfants blessés ou encore d’assurer une protection sanitaire particulière auprès des femmes victimes de violences (voir communiqué des Vert-e-s suisses au lien SUIVANT).

Également des démarches ont eu lieu au niveau genevois, où 5 millions ont été voté au Grand Conseil pour l’aide humanitaire et à la recherche de paix au Moyen-Orient (voir communiqué des Vert-e-s genevois-es au lien SUIVANT), des questions ont été posées sur le rôle de Genève pour atténuer les violences, ou encore la ville de Genève qui appelle au cessez-le-feu immédiat et sans condition, au respect du droit international et à la facilitation de l’aide humanitaire aux populations civiles dans la bande de Gaza» (voir le communiqué du Conseil municipal de la Ville de Genève au lien SUIVANT).

Il faut le courage d’exiger le respect du droit international et en particulier le droit international humanitaire par toutes les parties en cohérence à d’autres contextes comme l’invasion de l’Ukraine, l’Etat de droit au Belarus ou au Myanmar. La Suisse doit prendre clairement position pour le Droit International.