Plans de mobilité scolaire

Une mobilité sûre, saine et durable aussi pour nos enfants !

En 2017, en Suisse, 564 accidents ont eu lieu sur le chemin de l’école et 50% des accidents piétons touchant les enfants se font durant le déplacement vers ou depuis l’école. Derrière ces chiffres un constat : les déplacements de nos écolier-ère-s doivent être mieux sécurisés. Pour y parvenir, les Verts ont choisi d’agir par le biais de démarches participatives : les plans de mobilité scolaire. Dans 7 communes genevoises, les conseillers et conseillères municipaux-ales ont déposé une motion demandant aux autorités administratives de mettre en place ces plans afin de sécuriser le chemin des écoliers-ères.

Un plan de mobilité scolaire (PMS) est « une démarche participative, réunissant tous-tes les partenaires de l’école, afin de rendre les enfants autonomes et responsables » relève Jolanka Tchamkerten, conseillère municipale à Versoix. Cette démarche a pour but de connaître les habitudes de mobilité des écoliers-ères sur le chemin de l’école permettant ainsi d’avoir un regard, tant des parents que des enfants, sur les points noirs des différents déplacements. En effet, selon Pierre Eckert, conseiller municipal au Grand-Saconnex « pour des raisons de sécurité, il y a encore bien trop d’enfants qui sont amené-e-s à l’école en voiture. Ceci au préjudice de la planète et de la santé. ». Les conclusions d’un PMS servent donc à améliorer la sécurité sur certains parcours, qu’elle soit physique par le biais d’aménagements légers ou par des actions de prévention faites avec les enfants et les parents.

« La sécurité de nos enfants doit être une priorité. Vernier a déjà fait beaucoup, mais il reste des risques de sécurité, notamment sur les nombreux routes cantonales que nos écoliers parcours quotidiennement » selon Esther Schaufelberger, conseillère municipale. Mais au-delà de cet objectif de sécurité, « un plan de mobilité scolaire a des vertus incontestées; apprendre à changer de paradigme en termes de mobilité privilégiant les mobilités douces et actives est un enjeu non seulement pour une politique de mobilité vertueuse, mais également un enjeu de santé publique! Encourager une mobilité douce et active prévient les risques de santé liés à l’absence d’exercice physique chez les jeunes» relève Mario Rodriguez, conseiller municipal à Plan-les-Ouates. En plus, aller à l’école à pied, à bicyclette, en trottinette ou en rollers permet aussi d’économiser de l’énergie ainsi qu’améliorer la qualité de l’air.

L’accueil très positif de ces motions au sein des conseils municipaux de Plan-les-Ouates, du Grand-Saconnex, de Chêne-Bourg, de Chêne-Bourgeries, de Vernier, de Versoix et de Carouge démontre qu’« indépendamment de notre appartenance politique, ce sujet nous préoccupe tous et toutes » comme l’a remarqué Philippe Moser conseiller municipal à Chêne-Bourg. Cela incitera peut-être d’autres communes à franchir le pas afin qu’elles « rejoignent les communes qui ont démarré un processus devant assurer la sécurité de la mobilité scolaire, tout en promouvant la santé, améliorant la qualité de vie et protégeant l’environnement » espère Daniel Gubler, conseiller municipal à Carouge. A l’exemple d’ailleurs de la volonté affichée par le Grand Conseil qui avait accepté à l’unanimité en mai 2017 une motion verte demandant un accès à l’école pour les écoliers-ères. C’est en tout cas la voie que prendra, espérons-le, la Ville de Genève, à la rentrée, suite au dépôt d’une motion similaire par Alfonso Gomez.

Contacts 

Mario Rodriguez, Conseiller municipal à Plan-les-Ouates

Pierre Eckert, Conseiller municipal au Grand-Saconnex

Philippe Moser, Conseiller municipal à Chêne-Bourg

Helen Wyss, Conseillère municipale à Chêne-Bougeries

Esther Schaufelberger, Conseillère municipale à Vernier

Jolanka Tchamkerten, Conseillère municipale à Versoix

Daniel Gubler, Conseiller municipal à Carouge

Alfonso Gomez, Conseiller municipal en Ville de Genève