Oui à des multinationales responsables

Objet fédéral n°1 : Initiative populaire du 10 octobre 2016 « Entreprises responsables-pour protéger l’être humain et l’environnement » 

POUR LA PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT.
Certaines multinationales ayant leurs sièges en Suisse se sont rendues coupables de violations environnementales dans les pays où elles étaient actives. Dégradation des sols, déforestation massive, pollution de l’eau, ces abus ont été commis par leurs filiales en toute impunité.

POUR LE RESPECT DES DROITS HUMAINS.
Les activités commerciales de certaines multinationales ont débouché sur des atteintes répétées aux droits humains. Travail des enfants, exposition des travailleuses et travailleurs à des produits nocifs, conditions de labeur contraires aux normes sanitaires, les abus sont divers et les résultats ravageurs pour les populations victimes de ce fléau.

POUR LA CRÉDIBILITÉ DE LA SUISSE.
Plus d’une centaine d’organisations et d’associations actives dans le domaine de l’environnement et des droits humains ont lancé cette initiative en 2015. Depuis, ni les multinationales, ni le Parlement n’ont pris de mesures à la hauteur des enjeux, alors même que les violations se poursuivent. Le temps de l’impunité est révolu, il en va de la crédibilité de la Suisse sur la scène internationale.

Lisa Mazzone, conseillère aux Etats

« Lorsque des multinationales basées en Suisse comme Glencore ou Syngenta violent les droits humains ou détruisent l’environnement, elles doivent rendre des comptes ici. C’est pourquoi nous avons besoin de règles contraignantes, comme le prévoit l’initiative. Nous avons une responsabilité globale ».

Oui à l’interdiction de financement du matériel de guerre

Objet fédéral n°2 : Initiative populaire du 21 juin 2018 « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre » 

POUR UNE POLITIQUE DE PAIX ET DE DÉSARMEMENT. Chaque année, des milliards de francs suisses sont investis dans la fabrication de matériel de guerre. L’initiative lancée par les Jeunes Vert.e.s suisses et le Groupe pour une Suisse sans armée demande à la Confédération d’interdire le financement indirect des producteurs d’armes. Les banques, à commencer par la Banque nationale suisse, les assurances, les fonds de pension, ne pourront plus soutenir des entreprises actives dans ce commerce de la mort.

POUR L’INVESTISSEMENT DURABLE PLUTÔT QUE MORTIFÈRE. La Suisse joue un rôle important dans les négociations diplomatiques et dans la résolution de conflit. Mais en parallèle, la Banque nationale suisse alimente le commerce de guerre et fait des bénéfices en subventionnant indirectement des fabricants d’armes. Au lieu de cautionner ces pratiques cyniques, nous demandons une réorientation des financements vers des investissements responsables et durables.

Sophie Desbiolles et Tarik Lazouni, co-président.e.s des Jeunes Vert.e.s GE

« S’enrichir grâce au commerce d’armes de guerre est non seulement moralement insoutenable, mais aussi diplomatiquement hypocrite. Perpétuer le financement, même indirect, de producteurs de matériel à usage militaire, revient à alimenter les conflits dans le monde. Nous disons OUI à un changement de paradigme ».

Oui au renforcement des droits politiques

Objet cantonal n°1 : Loi constitutionnelle modifiant la constitution de la République et canton de Genève (Cst-GE) (Mise en œuvre de l’article 29 de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées-CDPH (A 2 00-12211), du 27 février 2020

La Convention de l’ONU relative aux droits des personnes en situation de handicap entrée en vigueur en Suisse en 2014 stipule que « toute personne avec
un handicap peut pleinement participer à la vie politique et à la vie publique sur la base de l’égalité avec les autres, notamment qu’elles aient le droit et la possibilité de voter et d’être élues ». La Constitution votée en 2011 restreignait les droits politiques des personnes sous curatelle en les privant du droit de vote. La modification de la loi permettra de corriger cette inégalité de traitement.

Non au déclassement de la terre agricole

Objet cantonal n°2 : Modification des limites de zones sur le territoire de la commune d’Avusy (création d’une zone industrielle et artisanale exclusivement affectée à des activités de recyclage de matériaux minéraux au lieu-dit « Sous-Forestal »)

NON À LA POLITIQUE DU FAIT ACCOMPLI.

Depuis 30 ans, l’entreprise la Sablière du Cannelet SA exerce une activité de recyclage des matériaux sur une zone agricole en toute illégalité. Aujourd’hui, nous votons sur le projet de déclasser cette parcelle en zone industrielle pour rendre l’activité légale. Les Vert.e.s appellent à rejeter cette politique du fait accompli et à diminuer la quantité de déchets à travers la réutilisation.

PRÉSERVER LES ZONES AGRICOLES ET VILLAGEOISES.
Cette parcelle se situe dans la Champagne genevoise, au coeur de la zone agricole. Autoriser son déclassement serait un précédent dangereux en matière de détérioration de la vie villageoise et du mitage du territoire. Refusons ce déclassement et relocalisons la Sablière dans un lieu plus adapté qui ne nuira pas à la qualité de vie, à la nature et au paysage.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à lire notre communiqué de presse de prises de position au lien ICI ou l’ArgumentVert.

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