L’essentiel en bref

  • Le mitage du territoire se poursuit. La Suisse perd environ 1 m2 de terres agricoles par seconde.
  • Dès qu’un terrain est bâti, il n’est plus cultivable. En construisant de manière éparpillée, on augmente le trafic et intensifie la crise climatique.
  • Les Vert·e·s militent pour une utilisation du sol, sobre et durable : nous voulons préserver nos paysages exceptionnels et la qualité de vie en Suisse.
  • Nous nous mobilisons en faveur d’un aménagement soigneux et durable du territoire, qui crée suffisamment de logements abordables pour tou‑te‑s grâce à une densification de qualité.

Découvrez ci-dessous la partie du programme des Vert·e·s genevois·e·s dédiée à l’aménagement du territoire et l’agglomération

CONSIDÉRER EN PRIORITÉ LE SOL ET LA BIODIVERSITÉ

  • Cesser de déclasser les zones agricoles pour éviter le mitage du territoire
  • Considérer le sol comme une ressource naturelle qu’il faut préserver (au même titre que l’eau et l’air)
  • Maintenir un maximum de pleine terre dans tous les projets de construction
  • « Dégrapper » massivement le bitume et perméabiliser les sols
  • Renforcer la préservation de la biodiversité dans tous les éléments de planification
  • Valoriser l’eau (rivière, nant, eau de pluie, eaux grises, etc.), promouvoir sa gestion sur place et lutter contre son gaspillage
  • Favoriser les couloirs biologiques, les forêts urbaines, les vergers et toutes les connexions entre milieux naturels
  • Favoriser la végétalisation spontanée dans les rues

AMÉNAGER UN URBANISME CIRCULAIRE (CONSTRUIRE LA VILLE SUR LA VILLE)

  • Développer vers l’intérieur par le biais d’une ville compacte, à échelle humaine, de densité équilibrée et multipolaire
  • Utiliser l’échelle d’agglomération franco-valdo-genevoise dans tous les outils de planification
  • Maintenir l’équilibre entre le construit et les espaces ouverts
  • Engager des projets de requalification des espaces publics urbains et une reconversion des axes de trafic en espace rue apaisée
  • Favoriser l’économie circulaire à travers un urbanisme adapté, en particulier par une revitalisation des rez-de-chaussée au profit d’activités de proximité
  • Réduire les distances entre le lieu de travail, d’habitation, de sociabilité, de loisirs (la ville au quart d’heure, à courte distance)
  • Développer l’écoconstruction et choisir des matériaux de construction issus de la biomasse permettant de stocker du carbone dans les constructions
  • Mutualiser des éléments indispensables à la logistique à l’échelle locale
  • Construire hors du marché spéculatif par le biais des fondations de droit public et des coopératives qui offrent des logements échappant à la logique spéculative
  • Utiliser les toits (et façades) pour les végétaliser, y installer des panneaux solaires et les valoriser collectivement (jardin potager, ruche, etc.)

PENSER LE PAYSAGE COMME ÉLÉMENT STRUCTURANT DU TERRITOIRE

  • Développer le principe de « plan paysage », en corrélation avec les espaces publics, et finaliser la stratégie d’arborisation du canton
  • Renforcer l’intégration du patrimoine bâti et paysager dans la planification territoriale et soigner les agrafes urbaines pour assurer une unité dans les gabarits entre l’ancien et le nouveau
  • Privilégier le maintien de la végétation ancienne existante avec sa diversité biologique
  • Revoir chaque PLQ à l’aune de l’urgence climatique et de la convivialité en tenant compte de l’existant, en valorisant et en améliorant les qualités du lieu
  • Développer une politique de protection du patrimoine et tenir compte de l’existant bâti
  • Intégrer des espaces pour l’agriculture urbaine de proximité et les jardins collectifs
  • Donner une priorité à la nature en ville, notamment par le développement d’une stratégie d’arborisation et de végétalisation.