Soutenir le développement des coopératives d’habitation (PL 13203) 

Depuis une vingtaine d’années, le canton de Genève a fait des coopératives d’habitation un des deux piliers de sa politique du logement social. Un nombre croissant de coopératives d’habitation (et de membres) ont été créées et le Groupement des coopératives d’habitation genevoises (GCHG) est devenu un interlocuteur privilégié de l’Etat. Aujourd’hui, on dénombre plus de 5000 ménages sur les listes d’attente des coopératives.

Les coopératives sont sans but lucratif et proposent des logements de qualité à des   loyers 30% moins chers que la moyenne. Elles financent elles-mêmes les constructions, tout en réalisant des buts sociaux et per mettant une participation des habitant-e-s aux décisions qui les concernent. Malgré ces avantages, la des terrains reste un frein majeur. Si elles ont beaucoup réalisé leurs projets sur des terrains publics, celles-ci se sont considérablement réduites. Il convient donc d’encourager l’acquisition de terrains directement par des coopératives.

Les Vert-e-s veulent élargir le cautionnement de l’Etat pour les coopératives – aujourd’hui limiter aux seuls logements – à l’acquisition de terrains à bâtir.

Réversibilité des bureaux dans les nouvelles constructions (PL 13206)

D’un côté, le Canton de Genève fait face à un taux de disponibilité des logements historiquement bas. De l’autre, plusieurs milliers de mètres carrés de bureaux sont vides. Si plusieurs milliers de ménage sont dans l’attente de trouver un logement et de nombreux autres mal logés, des immeubles de bureaux continuent à être régulièrement construits sans projection sur les besoins futurs en matière de surfaces de travail. Dans un Canton exigu comme celui de Genève, cette inefficience dans l’utilisation du territoire étonne et choque !

Or, lorsque cela n’a pas été prévu au départ, il est dans la plupart des cas impossible, pour des raisons financières ou techniques, de convertir les locaux tertiaires en logement.  Les Vert-e-s veulent adapter la loi afin que les nouvelles surfaces de bureaux, dès leur conception, tiennent compte d’une possible conversion en logements. La proposition vise à ce que, après deux ans d’inoccupation, les surfaces de bureaux soient automatiquement transformées en logements. Cela permettrait d’éviter de générer de futurs bureaux vides sans reconversion possible, générant ainsi un gaspillage important de la surface bâtie de notre canton.

Fidèles à leurs convictions, les Vert-e-s souhaitent continuer à mener des réflexions pour que le développement de Genève intègre mieux les surfaces déjà bâties, favorise la réutilisation et la réhabilitation des locaux vides et évitent les mécanismes spéculatifs sur les surfaces de bureaux.

Contacts:

  • David Martin, député
  • Philippe de Rougemont, député